BABY VOLCANO

© Augustin Rebetez

BABY VOLCANO – SUPERVIVENXIA

Survivre en trois langues, danser au bord du feu

Sentimos el olor a fogata avec Baby Volcano. (Nous sentons l’odeur du feu de camp avec Baby Volcano)

Avec SUPERVIVENXIA, son deuxième EP, Baby Volcano ravive les braises. Un feu intérieur, brûlant et intime, qui traverse les langues, les corps et les styles. Une introspection en mouvement, entre énergie brute et douceur suspendue. Retenue cette année pour les Swiss Music Awards, elle trace une route singulière entre chant, rap et performance. Formée à la danse contemporaine et à la performance à Buenos Aires, elle se déploie bien au-delà du cadre musical : chaque morceau est une scène, un geste, un souffle.

Polyglotte instinctive — espagnol, français, anglais — Baby Volcano crée un langage à elle, un univers hybride et incantatoire.

On peut facilement faire un parallèle avec La Chica : toutes deux partagent cette capacité à créer un univers ensorcelant, où la musique dépasse le simple cadre sonore pour devenir une performance spirituelle. Toutes deux engagées, elles nous font oublier et en même temps nous rappellent à travers la musique que le monde est en souffrance.

Dès Knock Down, on comprend que l’écoute ne sera pas anodine. Ce premier titre, vibrant et tendu, déploie une énergie sans concessions. Puis vient Kurakaku, plus apaisé, presque flottant. Une voix douce, une vulnérabilité inattendue. Le contraste est fort, maîtrisé

Chaque morceau navigue entre intensité et retenue, dans un équilibre fragile et touchant. Entre influences latines, pop, reggaeton et bien d’autres, Baby Volcano construit une œuvre mouvante. Elle ne cherche pas à plaire : elle s’impose. Et c’est cette liberté qui rend son univers si percutant.

SUPERVIVENXIA devient un espace de survie  — à la fois intime et collectif.

Pour la voir brûler la scène : rendez-vous samedi 7 juin au Forum du Festival Art Rock

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