UZI FREYJA – BHELIZE DON’T CRY
Un premier album puissant et sans concession.
Lorsque nous l’avons découverte pour la première fois à Bars en Trans en 2022, Uzi Freyja imposait déjà son style sans compromis. Deux ans plus tard, son intensité scénique et son charisme l’ont propulsée sur les plus grands festivals – des Francofolies à Rock en Seine – marquant les esprits par sa force et son audace. Aujourd’hui, elle franchit une nouvelle étape avec Bhelize Don’t Cry, un premier album à la hauteur de son ascension fulgurante.
Derrière ce titre, Bhelize, son prénom d’enfance, se cache un voyage profondément personnel. À travers 12 morceaux, elle s’adresse à l’enfant qu’elle était, revisitant ses combats, ses victoires et ses cicatrices. Un dialogue introspectif porté par un son hybride, fusionnant rap, électro et énergie punk, dans la lignée de Princess Nokia, Little Simz ou City Morgue.
L’album s’ouvre sur I Don’t Luv Me, un morceau coup de poing qui annonce d’emblée la couleur. Don’t Disturb Me, coécrit avec Yoa, s’impose comme un hymne d’affirmation de soi, avec des rythmiques tranchantes et une attitude frontale. Plus loin, Burn the Witch Burner libère une intensité rageuse, tandis que Love Is Unfair joue sur des contrastes plus mélodiques.


Parmi les moments forts du disque, Spicy Mami propose une collaboration marquante avec Béatrice Dalle. L’actrice prête sa voix à ce titre brûlant, donnant naissance à un duo habité. Entre flow tranchant et spoken word viscéral, cette rencontre électrise l’album et renforce encore un peu plus la singularité d’Uzi Freyja. Le disque réserve aussi d’autres surprises, comme Gyoza, en featuring avec Baby Volcano, qui fusionne habilement différentes influences, ou encore Medusa, une collaboration avec Carbon Killer, où tension électro et rap s’entrelacent avec force.
Si l’écoute de Bhelize Don’t Cry nous plonge dans un univers intense et authentique, c’est sur scène qu’Uzi Freyja l’incarnera pleinement. Son charisme et son engagement transforment chaque concert en un moment brut et électrisant. En performance, elle repousse ses limites et livre une prestation totale, où sa musique prend une toute autre dimension. Car Bhelize Don’t Cry n’est pas seulement un album, c’est un acte de sincérité, qui trouvera toute sa puissance dans l’instant du live. Une connexion directe avec son public, sans filtre ni compromis. Pour celles et ceux qui souhaitent le vivre, rendez-vous le 26 février à la Maroquinerie, où elle défendra son album pour sa relase party dans un show qui promet d’être intense.
Bhelize Don’t Cry est un premier chapitre marquant dans une carrière en pleine explosion. Et comme le dit l’artiste elle-même : « Je veux vous faire danser et secouer le Bunda. » Alors, prêts à suivre les chéri·es cocos ?