DITTER c’est la joie d’exister ensemble, de danser, chanter en chœur sans jamais oublier de penser un minimum, avec toujours un petit sourire en coin. Une musique simple qui atteint le corps et le cœur, pour le bonheur de tous. Rencontre avec Rosa, Samuel et François au Bise Festival à Nantes le 15 janvier 2024.
AAS : Bonjour DITTER, je vous ai découverts pour la première fois sur scène à Rennes en novembre dernier en première partie de PIERRE DE MAERE. François a d’ailleurs joué deux fois ce soir-là ?
FRANÇOIS : oui, effectivement, car je suis le guitariste du groupe DITTER et je suis aussi, la nuit, le bassiste de PIERRE DE MAERE.
AAS : DITTER c’est donc un trio, pouvez-vous vous présenter ?
ROSA : Je suis la chanteuse du groupe, on fait du post punk joyeux et on vient de la région parisienne.
SAMUEL : Je suis le bassiste de DITTER, enchanté !
AAS : Comment s’est formé votre trio, car vous étiez un duo à la base, n’est-ce pas ?
FRANÇOIS : On s’est d’abord rencontré avec Rosa au studio « Embellie » à Montreuil. On travaillait sur son projet qu’elle a à côté DENYS ROSES. DITTER est né en side project de DENYS ROSES. A la base nous étions avec Rosa et nous devions travailler sur ce projet. Des séances de travail sont nées des morceaux qui ne rentraient pas tout à fait dans la vibe DENYS ROSES. On a donc décidé de créer DITTER, c’était un peu un accident à la base. On a ensuite fait un premier concert l’année dernière à l’International, c’était le concert zéro de DITTER. On l’a fait en duo et on s’est vite rendu compte qu’il manquait une basse. C’est à ce moment là que mon ami d’enfance Samuel est arrivé. Il est avec nous depuis ,et maintenant, on compose tous ensemble. Nous sommes vraiment un trio, un groupe !
AAS : Vous faites de la post punk joyeuse. Sur scène, on ressent bien cette joie et cette énergie communicative avec le public. On vous sent heureux de jouer.
ROSA : Ce n’est pas calculé, mais c’est quelque chose qui, chez nous, devient un exutoire. On s’amuse dans ce qu’on fait avec DITTER. On ne se met pas de contraintes, ni de règles. On exprime ce qu’on a besoin d’exprimer . On l’exprime avec cette joie : c’est un moyen de se réparer parce qu’on parle d’actus, on a des textes engagés. Cette joie et cette façon de la faire passer c’est aussi une façon d’exulter. Du coup si c’est transmis, si c’est communiqué c’est encore mieux, on joue encore plus sur la volonté de chanter avec le public. Je pense qu’il n’y a rien de mieux que d’avoir un public qui fait son propre concert. C’est quand même cool !
AAS : Votre premier EP Me, Money and Politics sortira le 16 février. 6 titres, dont 2 singles déjà sortis Follow no One et Do things right. Sur votre compte Instagram vous avez écrit à ce sujet « c’est le début et la fin d’une période pour DITTER ». Qu’avez-vous voulu dire ?
FRANCOIS : Un EP c’est un peu un objet fini qui symbolise une période. Cette période a été la genèse de DITTER, toute la découverte car comme je le disais, c’est un accident. On a d’abord découvert DITTER avant de se dire que c’est une entité. Les morceaux de cet EP sont associés à des périodes de nos vies, de la vie de DITTER. Cet EP vient clore cette première saison et commence une nouvelle avec toute l’expérience et tout ce qu’on apprend. Sur un projet, on apprend un peu tout le temps. Il y a toujours des nouveautés, on affine l’image, la musique et les textes. C’était cohérent de le rassembler sur un disque et maintenant on peut dire de nouvelles choses. On l’avait commencé à deux, et là c’est une nouvelle phase à trois et ce sera comme ça pour la suite.
AAS : Vous avez eu de très belles dates : Rock en Seine, Bars en Trans, Le Bise Festival, et d’autres à venir comme Le Chantier des Francos entre autres. On sent que les choses s’accélèrent pour vous. Comment vivez-vous tout cela pour un groupe qui est encore en développement?
SAMUEL : On vit ça avec énormément d’excitation, mais aussi avec beaucoup de surprise. On ne s’y attendait pas. Nous avons eu une multitude d’opportunités et un entourage bien présent. Ce n’est que du bonheur, pourvu que ça dure !
AAS : Vos prochains projets ?
ROSA : Mis à part la sortie de l’EP, nous avons une belle tournée qui s’annonce avec plus d’une trentaine de dates. Le 11 avril, ce sera notre release party au Petit Bain !
AAS : 1 ou 2 artistes à suivre ?
A.A.SARL qui fait de l’égo spleen avec de très beaux textes sur des prods addictives, avec une voix magnifique. Les textes sont très imagés et appellent vraiment à l’imaginaire et aux rêves.
BLEU REINE qui a sorti son album fin 2023. C’est de la folk shoegaze, avec des textes en français, très poétiques, intelligents et avec plein de double sens. C’est très juste !
Merci à @sarah @stephanie / Team Artisteasuivre
