PACE (35) Ferme du Hirdyer , BRETAGNE
FESTIVAL BELLES ÉTOILES : une première à ne pas manquer !
Du 4 au 6 juillet 2025, la commune de Pacé, près de Rennes, accueillera la première édition du Festival Belle Étoiles. Porté par l’association La Fauche et une équipe de passionnés, cet évènement se distingue par sa volonté de mettre en lumière des artistes émergents, souvent absents des programmations traditionnels. Avec une programmation éclectique mêlant pop, rock, électro et rap, le festival offre une scène aux talents de demain, tout en proposant des têtes d’affiche transgénérationnelles.
Un rendez-vous incontournable pour les amateurs de découvertes musicales et de moments conviviaux en plein air.
Rencontre avec Romain et Pierre-Yves les programmateurs du festival.

AAS : Comment est né le Festival Belles Étoiles ?
PIERRE-YVES : Le festival est né il y a un an et demi environ. A l’origine, Emmanuel et Céline les fondateurs ont souhaité créer un événement festif à Pacé pour dynamiser la commune et rassembler les gens. Petit à petit, d’autres personnes se sont jointes au projet. Nous étions une dizaine au départ, et le projet s’est construit ainsi, au fil du temps.
AAS : D’où vient le nom Belles Étoiles ?
PIERRE-YVES : Le choix du nom a été un vrai sujet. On a mis du temps à le trouver. On voulait un clin d’œil à la commune : il y a un quartier qui s’appelle Beausoleil, alors on s’est dit que Belles Étoiles y faisait écho tout en évoquant quelque chose de rêveur. C’est un festival en plein air, avec des étoiles — sur scène comme dans le ciel. Le nom résumait bien toutes ces idées.

AAS : Pourquoi avoir choisi Pacé ?
PIERRE-YVES : L’équipe fondatrice est pacéenne. Il y avait déjà eu des guinguettes pour animer la commune. Puis, l’envie est venue de créer un événement plus ambitieux, d’abord pour les habitant·es de Pacé, puis pour l’ensemble de l’agglomération rennaise.
ROMAIN : Oui, le projet a pris une ampleur qu’on n’imaginait pas au départ. Initialement, on voulait deux jours gratuits et un payant, mais finalement ce sera deux jours payants et un jour gratuit. Ce qui est important de préciser, c’est que le festival se tient sur le terrain de Thierry Lemarchand, un agriculteur connu pour le “Beurre de Madame”, très apprécié des chefs étoilés. Il nous le prête gracieusement. Dès le départ, le lieu s’est imposé comme une évidence.
AAS : Quelle couleur avez-vous donné à la programmation ?
ROMAIN : On s’est basé sur ce qui rassemble aujourd’hui : la pop, sous toutes ses formes. Pop-rock, pop-rap, pop urbaine, pop électro… On voulait aussi des têtes d’affiche transgénérationnelles, tout en mettant en avant la scène rennaise et les artistes émergents. Le festival a deux scènes : une grande et une plus petite. Ce qui est chouette, c’est que le public circule de l’une à l’autre. Les artistes émergents deviennent des tremplins pour les plus gros noms. Quand tu joues entre Superbus et Naïve New Beaters, tout le monde est là, c’est une vraie chance !
AAS : Comment avez-vous trouvé l’équilibre entre têtes d’affiche et jeunes talents ?
ROMAIN : À la base, on voulait une prog indépendante. Mais comme c’est notre première édition, il fallait aussi se faire connaître, donc on a intégré quelques têtes d’affiche. Et puis la commune attendait une proposition populaire. Cela dit, on connaissait et on aimait vraiment les artistes émergents qu’on a programmés. On les a presque tous vus en concert : ce sont des bêtes de scène. On avait une base solide avec Jeanne Bonjour, Roszalie, Mac& Wester. Puis il y a eu de belles rencontres, comme Allo Christine ou Michel Hubert, qu’on a découverts en première partie des Naïve New Beaters. Tout s’est bien imbriqué.

AAS : Le dimanche est une journée gratuite ?
PIERRE-YVES : Oui, le dimanche est une belle journée ouverte à tous. On commence par un brunch musical avec des artistes locaux, puis un concert jeune public, et ensuite trois groupes émergents (Pure, O-Diod, Temper) qui montent en puissance — ils ont gagné des tremplins, ils sont en pleine ascension. On terminera avec un DJ set en soirée. Une belle fête, accessible à tous.
AAS : Si vous deviez nous conseiller trois artistes à suivre chacun ?
ROMAIN : Johnny Jane. C’est l’artiste que j’ai le plus écouté en 2024. Sur scène, il se passe quelque chose. Il a sorti un album incroyable, entre les Strokes, la French Touch et plein d’influences différentes. J’adore ses errances — sur scène, c’est un vrai banger.
Tomasi, mon coup de cœur. C’est une fusion de rap, de rock et de et de tout ce que la pop fait de meilleur en ce moment. On l’a vu à Bars en Trans. C’est un peu l’homme de l’ombre qui a fait des albums géniaux avec Yoa, Claude, Ojos, et je pense qu’il mérite vraiment qu’on le découvre.
Allo Christine. Une belle rencontre humaine. Balthazar m’a beaucoup touché. Ils ont sorti un super EP, et leur nouvel album arrive en force. C’est pop rock, ça parle d’enfance et de nos tracas du quotidien. Sur scène, ils sont deux, mais ça fonctionne à merveille.
PIERRE-YVES : Jeanne Bonjour. Je l’ai vue à Bars en Trans, c’est une artiste avec beaucoup de fraîcheur, d’énergie sur scène et beaucoup d’humour aussi. Elle prépare un nouvel album avec de nouveaux morceaux. Elle mélange les influences 80-90 et plus actuelles. Elle peut tout faire et crée une ambiance super chaleureuse.
Roszalie, un trio électro-pop originaire de Fougères. Leur son est très travaillé, avec des influences French Touch, un peu entre Phoenix et Moderat. J’adore ce mélange sur scène entre morceaux planants, mélodiques et plus énergiques, ce sera aussi un très beau moment.
Michel Hubert, une tornade en plein milieu de nos Belles Étoiles ! On l’a vu sur scène, c’est déjanté, imprévisible, bourré de surprises. Ça va être une grosse fiesta, on sait que le public va adorer.

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