Découverte lors du Bise Festival à Nantes en janvier, Noor faisait partie de nos artistes coups de cœur à suivre. Nous avons eu la chance, à travers un sincère et doux échange, d’entrer dans l’univers intimiste de l’artiste.
AAS : Bonjour Noor, on se rencontre pour la première fois, peux-tu te présenter pour les personnes qui te découvrent ?
NOOR : Je m’appelle Noor, je suis autrice, compositrice, interprète et productrice de musique, je suis franco-libanaise et je vis à Paris.
AAS : Dans ton parcours, tu es passée par une célèbre école de musique américaine, le Berklee College of Music de Boston. Comment ça s’est passé ?
NOOR : J’ai toujours su que j’irais vers la musique depuis que je suis née. J’ai commencé à écrire des poésies et des poèmes très tôt. Les mots ont toujours été une passion ; raconter des histoires, faire rimer les choses même si c’était des poèmes d’enfants à la base. L’écriture a évolué avec moi. Je chantais du matin au soir, tout le temps. Un jour, j’ai décidé de tenter l’expérience à Berklee. Je ne savais pas vraiment si j’avais envie d’y aller, mais j’ai essayé, et j’ai été prise ! J’étais en “vocal performance”, en artiste et en chanson. C’est la plus grande école de musique au monde avec tous les pôles : les producteurs, les ingénieurs du son, les performers, les musiciens, soit 6000 personnes en tout!
AAS : Tu as sorti deux titres « Rejoins-moi » et « Toutes les filles du monde », mais en parcourant ton insta, j’ai cru comprendre qu’il y avait d’autres chansons qui étaient là depuis longtemps en fait, n’est-ce pas ?
NOOR : oui, mes chansons sont là depuis très longtemps. C’est juste que la vie passe et il y a des événements qui font que, parfois, on doit apprendre à se construire au milieu d’une carrière qu’on s’était prédite mais qui ne s’est pas passée comme on l’avait prévue. Il y a des émotions qui arrivent, on est artiste et on est très sensible. Je n’ai peut-être pas sorti les chansons au moment où j’aurai dû. Je les ai retenues par peur et aujourd’hui certaines sont là, bien plus vieilles que moi (rires). J’ai envie de leur donner une vie et j’ai hâte de sortir la suite qui est déjà écrite.
AAS : AAS : Ton premier EP est-il prêt ?
NOOR : Je sors mon premier projet au printemps. C’est une belle date pour moi car je suis née au printemps. Ça va être mon « accouchement » si je peux dire ça comme ça (rires). Je porte ces chansons depuis bien trop d’années ! C’est un premier projet qui sera composé de certains titres qui ont un passé et d’autres qui sont assez frais. J’ai voulu faire un peu des deux, pour ne pas avoir l’impression de « trimbaler » tout mon passé avec moi. C’est un projet qui retrace les quatre, cinq dernières années que j’ai vécues émotionnellement et parle d’où j’en suis aujourd’hui. On a un début et une fin.
AAS : November Ultra est une artiste qui a l’air d’être très proche de toi. Tu as fait ses premières parties, c’est bien ça ?
NOOR : Elle est venue écouter ce que j’avais à dire. Elle est passée par là où je passe donc forcément elle est pour moi comme une marraine, comme quelqu’un qui me guide. Elle a toujours su prendre soin de moi. Dans un milieu comme celui-ci, c’est très important d’avoir quelqu’un « plus grand que nous » qui prend soin de nous. Nova c’est une personne que je porte dans mon cœur au-delà de l’artiste, c’est humainement très fort. J’ai eu la chance de faire mes toutes premières parties avec elle, c’était le meilleur cadeau que je pouvais avoir.
AAS : Un ou deux artisteasuivre ?
NOOR : Kurstin une artiste suédoise que j’ai eu la chance de rencontrer. On a travaillé ensemble sur mon premier projet.
Merci à Lili, Stéphanie et Sarah/ Team Artisteasuivre